L’intérêt public est-il toujours bien servi par l’ensemble des décisions prises lors de la planification de ces travaux, l’attribution des contrats et leur gestion? En avons-nous toujours « pour notre argent »? Quelles sont les meilleures pratiques à adopter pour diminuer les risques de transgressions?
Il est important de mieux coordonner les initiatives qui sont prises et de demeurer vigilant.
On aurait tort de croire que depuis les travaux de la Commission Charbonneau, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes! Même si des améliorations ont eu lieu, il reste encore beaucoup à faire. Il faut d’abord mieux comprendre et identifier les facteurs de risques éthiques, c’est-à-dire tout ce qui menace l’intégrité de ces investissements massifs et tout ce qui, dans la culture de nos organisations publiques, nuit à la promotion de comportements et de décisions éthiques.
C’est à cette tâche que notre équipe multidisciplinaire de recherche s’est consacrée, avec la généreuse participation de partenaires publics, dans le but de proposer ensuite des stratégies visant à diminuer ces risques éthiques. Ce ne sont pas moins de vingt-trois pistes de solutions que nous formulons à l’attention des élus et des décideurs des organisations publiques.
Il n’y a pas de solution unique et définitive pouvant tout régler. Ce sont des problèmes complexes et les stratégies d’abus évoluent sans cesse. D’où l’importance de mieux coordonner les initiatives qui sont prises et de demeurer vigilant. Aucune société n’a les moyens de ne pas investir dans la prévention!
Chercheur principal
Luc Bégin, Université Laval
Dépôt du rapport de recherche : novembre 2020