Responsable :
Lily Lessard
Établissement :
CISSS de Chaudière-Appalaches
Année de concours :
2022-2023
Lily Lessard (CISSS de Chaudière-Appalaches), responsable
Mehdi Adda (Université du Québec à Rimouski [UQAR]), cochercheur
Frédéric Banville (Université du Québec à Rimouski [UQAR]), cochercheur
Maryse Beaumier (Université du Québec à Rimouski [UQAR]), cochercheuse
Virginie Blanchette (Université du Québec à Trois-Rivières [UQTR]), cochercheuse
Clémence Dallaire (Université Laval), cochercheuse
Marie-Soleil Hardy (Université Laval), cochercheuse
Marie-Hélène Morin (Université du Québec à Rimouski [UQAR]), cochercheuse
Nicole Ouellet (Université du Québec à Rimouski [UQAR]), cochercheuse
Andrée-Anne Parent (Université du Québec à Rimouski [UQAR]), cochercheuse
Véronique Boutier (CISSS de Chaudière-Appalaches), cochercheuse
Edith Dumont (CISSS de Chaudière-Appalaches), cochercheuse
Francine Ferland (CIUSSS de la Capitale-Nationale), cochercheuse
Marilène Gosselin (CISSS de Chaudière-Appalaches), cochercheuse
Ana Marin (CISSS de Chaudière-Appalaches), cochercheuse
Michèle Morin (CISSS de Chaudière-Appalaches), cochercheuse
Stéphane Turcotte (CISSS de Chaudière-Appalaches), cochercheur
Secteurs de la recherche : Sciences de la santé; Sciences humaines et sociales; Sciences naturelles et génie
Table des matières
1. RÉSUMÉ DU PROJET
Dans moins de 10 ans, plus du ¼ de la population québécoise sera âgée de 65 ans et plus et sera considérée comme aînée. Dans plusieurs régions rurales de la province, comme le Bas-St-Laurent, la Gaspésie et plusieurs MRC de Chaudière-Appalaches, ce seuil est atteint depuis quelques années. Un regard spécifique sur leur situation est nécessaire, car le « vieillir » en contexte de ruralité n’est pas nécessairement le même qu’en ville. Par exemple, les personnes aînées vivant en milieu rural doivent composer avec des limites d’accès aux services, dont les services de santé et de services sociaux (Gauthier et al., 2009) qui peuvent constituer d’importants stresseurs lorsque les besoins liés au vieillissement ou la perte d’autonomie s’accroissent (Lupien, 2019). La situation doit être abordée collectivement, en commençant par engager les premiers intéressés, soit les personnes aînées des milieux ruraux dans la définition de leurs besoins et des pistes de solutions pour les soutenir dans leur « bien vieillir ».
Ce projet de laboratoire vivant vise à répondre à ce besoin collectif de mener des activités de recherche et d’amélioration des pratiques qui respectent les populations et les personnes aînées des milieux ruraux dans leurs aspirations en le réalisant avec, par et pour elles. Il se déroulera dans les milieux ruraux de Chaudière-Appalaches auprès des personnes aînées, leurs proches, des partenaires de la communauté, des municipalités, des réseaux de la santé et des services sociaux, des milieux d’enseignement et de recherche. Ceux-ci seront invités à élaborer, mettre en place et évaluer une plate-forme d’activités de type Laboratoire vivant. Ces objectifs sont de :
- Documenter les besoins des PA afin de coconstruire avec eux les solutions au bien vieillir en région en créant des occasions de rencontres, de discussion et d’expérimentation entre les PA et d’autres parties prenantes qui aspirent aussi au but de favoriser le Bien vieillir au Québec, particulièrement dans ses régions rurales.
- Favoriser l’émergence d’une programmation de recherche à partir des connaissances produites en soutien, notamment au nouveau Pôle de recherche sur le bien vieillir en région au Centre de recherche du CISSS de Chaudière-Appalaches.
- Préparer la pérennisation de ce laboratoire vivant en soutien aux activités de ce Pôle, de recherche et aux autres projets de recherche et d’amélioration des pratiques en santé et services sociaux visant le bien vieillir.
Le projet se nomme, pour le moment, le Laboratoire vivant MOSAIC pour refléter les multiples facettes du vieillir, des contextes ruraux et des acteurs qu’il réunit. La mosaïque rappelle aussi l’idée de coconstruction et d’intersectorialité d’une œuvre plus grande que l’addition des savoirs respectifs, qu’ils soient sages, expérientiels, professionnels ou scientifiques. Nous y abordons le « vieillir » avec une perspective positive et bienveillante où les personnes aînées sont considérées comme des ressources plutôt que sous l’angle de leurs vulnérabilités. L’équipe de projet compte plus d’une vingtaine de chercheur.e.s, d’intervenant.e.s, de collaboratrices et de partenaires communautaires et institutionnels de différents horizons et motivés à soutenir le bien vieillir en région.