Les jeunes autistes sont également plus nombreux à s’identifier dans la diversité sexuelle (orientation et de genre). Du côté de la vie amoureuse, ils recherchent, davantage que les non autistes, un partenaire qui a avant tout les mêmes intérêts qu’eux.
Pour répondre à leurs besoins, l’éducation à la sexualité doit donc aller au-delà des aspects biologiques de la sexualité et aborder aussi les aspects sociosexuels tels que les notions d’intimité, de respect de soi, de consentement mutuel, de compréhension des intentions des autres et de communication amoureuse verbale et non verbale. Pour les acteurs de l’éducation et des service sociaux, cela représente un défi de faire de l’éducation à la sexualité et de mettre en place des interventions qui tiennent compte des besoins spécifiques des personnes autistes.
Ce sont ces besoins qui inspirent les recommandations issues de la recherche dirigée par Marie-Hélène Poulin entourant une offre adaptée des contenus en classe ordinaire, l’embauche de sexologues dans les centres de services scolaires, la formation et l’accompagnement des enseignant.e.s, la mise en place de partenariats entre les milieux scolaires et le réseau de la santé et des services sociaux, ceci afin de permettre aux jeunes autiste de tendre vers une vie amoureuse et sexuelle qui, à l’instar des jeunes non-autistes, soit saine et épanouie.
Chercheure principale
Marie-Hélène Poulin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Annexe 1, Annexe 2, 3 – Guide Éducation à la sexualité : prendre en considération certaines caractéristiques des jeunes autistes, Annexe 4, Annexe 5, Annexe 6.
Dépôt du rapport de recherche : Février 2021